Ce dernier livre comme à son habitude ses rimes dures de sa grosse voix rocailleuse d’homme blessé, mais pour cette fois il a délaissé les instrumentales issues des enfers de son acolyte, l’incroyable Daringer, pour raconter ses salades sur des beats très jazzy concoctés par Mil, l’ingénieur du son du label. Ici les instrumentales sont toujours baignées de ces références aux années 1970 et aux films noirs, mais, loin d’être une simple copie, elles sont également bien plus apaisées et lumineuses que sur les précédents opus de "The Machine" et cela donne une couleur différente, et peut-être même une lueur d’espoir, à ses chansons.

Bullet, c’est tout juste deux chansons, Just Gangsta et To The Streets, mais chacune est présentée en deux versions aux instrumentaux très différents. Et comme à leur habitude, Effiscienz nous propose une très belle édition vinyle et CD accompagnée des versions instrumentales de chaque titre, comme au bon vieux temps.